D'où vient ce système des PANIERS ?

Depuis quelques années sont apparus des mouvements de pensées et d'actions solidaires pour le maintien d'une agriculture paysanne de proximité.

Cette forme de distribution existe depuis longtemps au Japon et s'est propageé aux Etats-Unis avant d'apparaître en France; c'est une forme de résistance contre la "mal-bouf" et la grosse distribution.

C'est un nouveau système d'économie solidaire qui met en relation direct un agriculteur (dans notre cas une agricultrice, Odile) et un groupe de consommateurs de façon à :
- apporter un appui à l'agriculture paysanne locale
- mettre en place une nouvelle économie solidaire entre ville et campagne
- proposer une alimentation saine à un juste prix
- retrouver les vrais saveurs et se remettre en phase avec la nature en réapprenant les vrais saisons des légumes

Un adhérant au panier est un consomACTEUR : il devient partenaire de l'exploitation en achetant en début de saison une part de la récolte de la ferme. Chaque semaine, il récupère son panier de légumes frais qui provient de la récolte du potager, équitablement partagée entre tous les adhérents.
L'engagement est prévu pour une période de 6 mois en 1, 3, ou 6 règlements suivant les disponibilités de chacun.
L'agriculteur s'engage de son côté à cultiver de façon diversifiée (une trentaine de légumes sur l'année), sans OGM, en mode de culture raisonnée de manière à préserver votre organisme et l'environnement; il s'engage à vous fournir un panier de légumes toutes les semaines dont le volume correspond à peu près à une famille de 4 personnes et qui comprend entre 8 et 12 produits différents, selon les saisons.

Il faut considérer qu'il s'agit d'un grand potager, avec ses inconvénients et ses avantages dans la mesure où l'on doit respecter le rythme des saisons et la protection de l'environnement.

Ce système hors économie de marché évite le gaspillage car l'agriculteur écoule toute sa production. N'étant plus soumis à la rentabilité au m2, il peut revenir à des variétés de légumes anciens et diversifiés et peut sortir d'une agriculture intensifiée nécessitant des surdose d'engrais et de traitements. Enfin, en privilégiant la consommation de légumes produits localement, ce mode de distribution a une emprunte carbone plus faible que la grande distribution que celle de la grande distribution, qui nécessite de faire voyager les légumes par camions et par bateaux dans le monde entier.